Les peuples autochtones menacés

 vendredi 09 août 2024 : Festival des peuples Autochtones

« Plus que jamais les peuples autochtones doivent faire entendre leur voix.
Leurs droits sont bafoués depuis la théorie de la découverte à ce jour.

Ah ! Ce cher Christophe continue de tuer, d’instituer le grand remplacement même après sa mort.
De Nouméa ( la kanaki) à Douala (Kamerun) en passant par l’Amazonie (Brésil), voire l’Australie où les aborigènes sont toujours « génocidés », le droits de propriété demeure celui du plus fort. Le détenteur de la force armée, le barbare, le destructeur, le prédateur.

La spoliation des terres devient un sport mondial, l’arme par excellence de la globalisation au service des Etats-Unis, de l’Europe ou par des prédateurs communautaires. Ce symbolique jour de célébration de la journée mondiale des nations autochtones devrait être une grande fête pour tous.

Un grand moment de prise de conscience universelle.

Nous restons convaincu de la participation de tous !!

Tous concernés ! L’Equitable est notre règle fondamentale. ».

Ce texte exprime notre profonde indignation face aux injustices historiques et contemporaines subies par les peuples autochtones à travers le monde.
Il met en lumière les conséquences dévastatrices de la colonisation, qui continue d’affecter ces communautés, en dépit de la reconnaissance de leurs droits au niveau international.

Il est vrai que la « théorie de la découverte » a légitimé, pendant des siècles, la spoliation des terres et des ressources des peuples autochtones par les puissances coloniales.
Cette doctrine a établi un précédent où la force brute, incarnée par la conquête et l’occupation militaire, était la seule règle reconnue.
Aujourd’hui encore, les répercussions de ces injustices se manifestent à travers des pratiques de marginalisation, d’appropriation des terres et de violation des droits humains.

La référence à Christophe Colomb symbolise l’injustice qui perdure au-delà de la mort des colonisateurs originels. La situation en Kanaky, au Cameroun, en Amazonie, et en Australie, illustre la résistance continue des peuples autochtones contre la disparition de leur identité, de leur culture et de leurs terres.

Ce texte met en avant l’idée que la journée mondiale des peuples autochtones devrait être non seulement un jour de commémoration, mais aussi un moment de mobilisation globale. Cette journée pourrait servir de catalyseur pour une prise de conscience collective, une reconnaissance des souffrances infligées et une réaffirmation de l’engagement envers un avenir plus équitable.

En évoquant le principe de « l’Équitable » comme règle fondamentale, nous insistons sur l’importance de la justice, non seulement en tant qu’idéal, mais aussi comme un impératif moral pour tous ceux qui cherchent à soutenir les droits des peuples autochtones.

C’est un appel à l’unité, à la solidarité, et à l’action pour corriger les erreurs du passé et assurer un futur où la voix des autochtones est non seulement entendue, mais respectée et protégée.