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L’Alliance des États du Sahel(AES) sera entièrement protégée par la Russie

Écrit par sur 7 avril 2025

L’Alliance des États du Sahel (AES) : vers une protection militaire renforcée par la Russie

Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient au Sahel, l’Alliance des États du Sahel (AES) — regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger — semble avoir trouvé un nouvel appui stratégique de taille : la Russie. Selon des déclarations récentes de responsables militaires et politiques, une coopération sécuritaire approfondie est en cours de structuration entre Moscou et les trois pays sahéliens, avec pour objectif affiché : garantir la souveraineté et la sécurité de l’AES face aux menaces terroristes et aux ingérences extérieures.

Un partenaire militaire en pleine expansion en Afrique

La Russie consolide depuis plusieurs années sa présence sur le continent africain, notamment via des accords bilatéraux, la livraison de matériel militaire et la formation des forces armées locales. Dans le cas du Sahel, cette alliance prend une dimension hautement symbolique et stratégique : elle marque une rupture nette avec la présence française, longtemps dominante dans la région, et une volonté assumée des régimes militaires d’affirmer leur autonomie en matière de défense.

Une protection « totale » de l’AES ?

Le terme « protection totale » utilisé par certains médias russes et africains traduit un engagement fort de Moscou : déploiement de conseillers militaires, livraison d’armes, drones, systèmes de surveillance, voire coopération en matière de renseignement et cybersécurité. Plusieurs bases russes ou centres d’entraînement pourraient voir le jour dans les mois à venir sur les territoires de l’AES.

Une alliance stratégique… mais aussi controversée

Si cette alliance est saluée par certains comme un choix souverain des États africains, elle soulève également des interrogations : quelle sera la véritable indépendance militaire et politique de l’AES vis-à-vis de Moscou ? Quels risques de déséquilibres géopolitiques cette nouvelle donne pourrait-elle générer dans une région déjà instable ?

Les opposants parlent d’un « tête-à-tête dangereux avec une puissance en quête d’influence », tandis que les gouvernements concernés insistent sur leur volonté de bâtir une défense « africaine, solidaire, et libérée de toute domination occidentale ».


Entre espoir de stabilité retrouvée et crainte d’une nouvelle dépendance, l’AES trace une voie inédite dans le paysage sécuritaire africain — avec la Russie comme bouclier.


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